lundi 29 décembre 2008

Toto le cochon

Après mes précédents messages sur la chasse à la palombe, voici une tradition qui devient très rare dans notre département des Landes.

Cette tradition qui rassemble un grand nombre d'amis, de voisins, de cousins et est symbole d'amitié, de cohésion, de force, elle n'a bien sur qu'un seul but.. tuer le cochon. D'ailleurs cette tradition se nomme en français le "Tue Cochon".

Mais au delà de tout cela il s'agit d'être très organisé, car le "timing" est très important.



Sur cette photo on peut voir le cousin qui tente d'expliquer au cochon qu'il ne sert à rien de secouer la tête, car de toute façon, même si il fait de la résistance sa vie cessera dans quelques minutes.

Bon alors là je brode car en fait le monologue était plutôt : "ouh putain il est pas content le type... mais il va venir oui".

Le cochon étant un animal, qui a la particularité de gueuller plutôt que de s'exprimer clairement par des propos humainement compréhensibles... je n'ai rien compris, et donc je ne pourrais pas rapporter ses pensées.

Ensuite le cousin conduit le cochon.



En fait le cochon subira le même sort que les poulets ou canards. Il faut le vider de son sang et le peler. La difficulté vient seulement du fait que le cochon a 4 pattes et pèse plus de 100 Kgs.



Voilà fin du cochon. Mais maintenant... ventrêches, rôtis, côtes, filet mignon.....

vendredi 19 décembre 2008

Quand on a rien à dire......


Sur le blog de Monsieur Eric Colmont on peut lire ça :

"Si l'exclusion de Chopera fait pratiquement l'unanimité et provoque l'hilarité des commentateurs, les conversations de comptoir tournent autour de la nomination de Marie Sara qui pour tout le monde n'est que la femme de paille de Simon Casas."


Tout d'abord je ne connais pas un aficionado montois qui à la lecture du départ de Chopera a explosé de rire. Car le changement ne fait que rarement rire.

"En ville ce matin; il est impossible de trouver un aficionado qui ne se promène pas avec le journal en poche ... Inutile de dire que les conversations vont bon train dans les bistrots."

Quel talentueux journaliste : questionner l'ensemble des détenteurs de journaux, contrôler l'ensemble des troquets de Mont-de-Marsan.
Ca c'est du journalisme d'investigation...


"Nous avons pu discrètement recueillir les avis de différentes peñas taurines, il en ressort que les plus toreristas semblent satisfaites, tandis que les plus dures crient déjà au scandale"


Il suffisait de lire le journal de ce matin pour avoir discrètement les avis de ces peñas. Oui, oui de l'investigation pure je vous dis.... c'est pas du André Viard ça.


La seule information intéressante que l'on pouvait lire sur le Blog de Monsieur Colmont c'était ça :

"D'après nos sources, parmi les quatre membres permanents de la commission taurine, aucun ne se serait prononcé pour la candidature de Marie Sara, deux auraient préféré Lartigue et les deux autres Chopera."

jeudi 18 décembre 2008

Chopera fuera !!!!


Depuis le temps.... ça y est c'est fait ! Ouste...

La municipalité a fait son choix suite à l'appel d'offres lancé il y a quelques mois.

on sait ce qu'on perd... méfions nous tout de même...

Simon Casas, Marie Sara, Robert Pilés, Curro Caro et Richard Milian voici les nouveaux organisateurs qui feront la temporada 2009 à Mont de Marsan.

Qu'ont ils proposer de mieux que Chopera ?

Que vont changer les nouveaux ?

Ont ils maintenus les novilladas ? ont ils gardés la 5e corrida ???

mercredi 17 décembre 2008

Et si Alain Bonijol n'avait pas raison (II)

Juste de quoi vous faire réfléchir sur un cas bien concret.

On pouvait lire il y a quelques temps sur le site de Monsieur Viard ceci :

APPEL D'OFFRES À DAX

Dax aura aussi son appel d'offres cette année, mais celui-ci concernera la seule fourniture des chevaux de piques. L'empresa Heyral qui y assurait le service depuis de nombreuses années a été prévenue par courrier qu'une consultation est organisée à laquelle la cuadra Bonijol a été invitée à participer.


La sous préfecture a trouvé la solution à son problème de toros qui ne prennent pas de piques.....ils vont remplacer des chevaux normaux de piques... par des plus légers... CQFD.

mardi 16 décembre 2008

Et si Alain Bonijol n'avait pas raison.


Photo prise cette année à Mt-de-Marsan


Alain Bonijol a 54 ans. Jeune il pratique le toreo lors des ferrades et des courses de taureaux emboulés. Puis ensuite participe à des capeas.

C'est à l'âge de 20 ans, le 30 juin 1974 à Vic-Fezensac qu'il tue son premier toro lors d'une novillada sans chevaux. Le cartel : novillos d'Enrique Garcia avec Alain Montcouquiol "Nimeño I" et "Chinito".

Le 14 juillet 1977 il participe à sa première novillada avec picadors, c'était à Vieux-Boucau. Novillada de Baltasar Iban avec Emilio Muñoz et Luis Reina.(*)

Il mettra un terme à sa carrière suite à une corrida à Las Ventas en 1986.

Création de la cuadra de caballos en 1990.

Monsieur Alain Bonijol explique dans la revue Terres Taurines n°19 (pas le site... la revue), qu'il va tenter de mettre en piste des chevaux de plus en plus légers.

A la lecture de son article j'ai interprété la chose comme ça :

Tout d'abord, est ce que ses chevaux légers ne vont pas nous "faire croire" ? nous faire croire que les toros deviennent puissant ? Que ces toros et novillos faibles qu'ont voit quasiment partout se révèlent être très puissant lorqu'ils rencontrent la cuadra bonijol ?

Je suis d'accord avec lui, les chevaux de piques doivent être des combattants et non des murs. Les piqueros doivent être de vrais cavaliers...

Mais que penser d'un cheval trop léger qui recule seul et se couche sur le toro ?

On nous a déjà parlé de la "piquette andalouse".... maintenant Alain Bonijol travaille sur l'allègement de ses chevaux....

Pourquoi tirer la puissance des toros vers le bas ?

En fait, à la fin de l'article on peut lire que la mobilité, le bon dressage, la diminution de ces chevaux doit automatiquement entrainer un "autre progrès" : la diminution de la pique.

Alors qu'il suffirait seulement que les piqueros fassent bien leur boulot.
Puis je inventer aussi un progrés ? je me lance.

Il ne faut plus que les piqueros soient aux ordres des maestros.


Alain Bonijol qui va chercher son cheval suite à une chute du piquero

(*)Histoire d'Alain Bonijol sur Toreros Français d'hier et d'aujourd'hui par l'U.B.T.F.

vendredi 5 décembre 2008

Buenas tardes tristeza


Cette année les novilleros m'ont, en règle générale, agacés lors des vueltas : Mais pourquoi font ils la tronche ???

à Aignan (Meynadier),
Mont-de-Marsan (lartet),
Mont de Marsan (bucaré),
Roquefort (Gallon),
Hagetmau (coquilla),
Rion des Landes (valdefresno).
Saint Perdon (Bucaré),



Ils sont blasés ? dégoutés ?



Peut être sont ils conscient de la difficulté de la tauromachie lorsqu'on rencontre des élevages "rudes" ? Hormis les Gallon de Roquefort et les Coquilla d'Hagetmau les novillos que j'ai pu voir ont été très bons. Et eux, les jeunes souvent dépassés par ces bestiaux qui ne se fixent pas.



Le problème de la pique est récurrent. Même en novillada, ces jeunes font massacrer leurs adversaires à la pique...déjà certains trichent, ne se croisent jamais...

Alberto Lamelas est en novillero "à l'ancienne"... un fou. Je l'ai vu à Mont de Marsan face à des Bucaré. Certes il a plus de courage que de talent. Par deux fois il s'est agenouillé face aux torils, il a posé ses banderilles, il a prit des risques, s'est fait prendre à plusieurs reprises. Il a "pinché" à plusieurs reprises. Mais il ne triche pas. Et bordel ! lui aussi fait la tronche...


mercredi 26 novembre 2008

LOCA UN POCO


On connaissait tous Luigi, le charmant et grande gueule aficionado Italien.
Sur les chemins de la blogosphère j'ai croisé Loky, une artiste Russe de Moscou.
Elle est photographe, et fait de la peinture à l'encre et du dessin.


Son blog est
Encore plus surprenant elle a fait un site internet consacré à El Cid ici . Il est magnifique...

Bruno, ce voyageur intemporel qui laisse des messages sur l'ensemble des blogs taurin, l'a déjà bien en main....

Best Off 2008 - Rion des Landes

Juan del Alamo







Thomas Dufau




Adrian de Torres


mardi 25 novembre 2008

Emile Vignes


Pour la première fois, une exposition temporaire rend hommage à l'œuvre du photographe landais Emile Vignes. Du 5 mai au 30 novembre 2008, à la Gare de Sabres, le Pavillon des Landes de Gascogne propose un parcours construit autour de 200 tirages vintage
L'Ecomusée de Marquèze présente sa première Exposition temporaire consacrée au photographe Emile Vignes, intitulée "Emile Vignes, un regard sur les Landes". Cette exposition de 400 m² rend hommage à l'oeuvre de ce célèbre photographe landais, à travers la présentation de 200 tirages vintage représentant la lande et ses hommes de 1920 à 1970.

EMILE VIGNES (1896-1983)
Il vécut à Castets (Landes).
A l’âge de douze ans, il arrêta ses études, pour devenir résinier.
Du fait de son physique (trop grand, trop maigre) il échappa à la Grande Guerre.

L'époque était donc à la guerre. Les femmes envoyaient des photos aux poilus.
Emile VIGNES débuta sa carrière par des portraits avec son appareil "chambre à prises de vues"
Puis il se tourna vers la culture landaise, avec le gemmage des pins, des photos de paysages, et toutes activités agricoles.

On peut légitimement penser que l'homme aux " grands compas " était finalement né pour exercer son talent de photographe au milieu des pins.

Allant et venant des contreforts des Pyrénées au Bassin d'Arcachon, en passant de la Chalosse au Marensin, longeant la côte océane du nord au sud, observant tout au long de son existence la vie de ceux qui l'entourent, les paysages et les variations de la lumière, il éprouve sa technique, affirme son esthétique et développe des convictions.

Ils parlent de l'expo ici sur le site Aquitaineonline.com.
Mais aussi ici sur le site du parc des Landes de Gascogne.

lundi 24 novembre 2008

Champion des Landes



Comme en tauromachie, quand on veut on peut.

Samedi 22 novembre 2008 c'est la sainte Cécile, patronne des musiciens.

Mais ce matin là, le ciel pleure à froides larmes.

Le peuple Landais va se battre, se déchirer pour savoir qui de la Préfecture ou de la sous préfecture détient la science du rugby dans le département.



Qui va être LA référence landaise à l'échelle mondiale ?

Quel club va pouvoir chambrer l'autre en attendant le match retour le samedi 25 avril 2009 ?

La pluie tombe jusqu'au démarrage du match, comme pour mieux rafraichir les supporters chauds bouillants, venus des quatre coins d'Aquitaine pour assister à ce derby d'importance galactique.

Le Stade Montois Rugby d'un côté avec ses 5 millions d'euro de budget et un quart de l'équipe à l'infirmerie. Une équipe qui a gagné sa place en Top 14 grâce à ses bons résultats la saison passée, en Pro D2.

De l'autre, une équipe de la sous préfecture des Landes, avec son budget de 7,5 millions d'euro et sans ses internationaux étrangers. Dax, relégué sportivement mais repêché administrativement, cette saison.

Comment peut-on avoir des joueurs si "piquants" dans une équipe de rugby, lorsqu'on voit comment ils négligent ce côté "piquant" dans leurs arènes….

Le Padilla dacquois, Mathieu Lievremont qui se désolidarise du pack en permanence fait des manchettes à tour de bras, râle sans arrêt auprès de l'alguazil…

Un Pedrosa, manso, qui se relève régulièrement.



Que dire du match…. le terrain était mouillé… le ballon fut séché à plusieurs reprises par des coups de pieds.

Les dacquois attendaient les fautes des montois, et n'ont rien tenté à part les pénalités….

Les montois se sont fait bousculer en première mi-temps par le pack adverse, mais dès la sortie de la première ligne officielle, là ce n'était plus pareil.

La Qualité du match sur 10 ? Euh ben je dirai 3 sur 10.

(Marc GIRAUD, le troisième ligne montois a tenté à plusieurs reprises de lancer le jeu.)

Le rugby moderne, gagne terrain, coups de pieds… c'est lassant et inintéressant, mais les montois ont gagné à ce jeu.

On ne se rappellera que du score final 12 pour les montois et 6 pour les autres.

jeudi 20 novembre 2008

Best Off 2008 - Roquefort

Il s'agissait de la novillada des frêres Gallon en Aout 2008.

Là, plusieurs photos sont intéressantes.

Tout d'abord des photos de toros.







Cette photo aurait pu être prise au début du siècle dernier, si le type à droite de la photo, n'avait pas essayé de faire une photo avec son portable....



Les piques.






Là c'est surtout le passage de la corne que je trouve sympathique.

mercredi 19 novembre 2008

Best Off 2008 - Saint Perdon

Voilà, l'hiver arrive et je vais me replonger dans mes photos de cette temporada.
Je vais débuter la série par Saint Perdon et sa novillada de Bucaré.
Je vais mettre en ligne mes photos préférées de chaque spectacle taurin auxquels j'ai pu assister.
Elles ne seront pas forcément belles pour tous le monde et j'essaierai d'argumenter mes choix.

Celle ci je l'aime bien uniquement pour la netteté et les couleurs.


Là j'aime bien le nuage de poussière en fond d'arène opposé à la clarté du piquero.
A savoir que le piquero n'avait pas l'air très "à l'aise" lorsqu'il est rentré en piste.
Alors ce nuage de poussière... ce toro qu'on ne voit pas très bien...


Celle là est, je trouve, excellente... voilà j'aime bien.... l'argumentation est certe faiblarde.... mais on ne peut pas toujours tout expliquer...


El Pimpi, un grand piquero... qui teste la puya avant le paseo. J'aime bien le regard.


Rafael Arenas "Telera". La concentration, l'observation du comportement du novillo en piste.



Sergio Aguilar un novillero qui a de l'avenir. Il est très expressif. La photo est floue, mais le regard du jeune Aguilar est sympa.