L’histoire de la tauromachie française est marquée par de nombreuses faenas lui ayant donné ses références et la reconnaissance qu’elle mérite. De grands hommes ont concrétisé leurs rêves de devenir toreros et montré la voie aux nouvelles générations à force d’espoir et de dévouement. De Felix Robert à Thomas Dufau, 56ème matador de taureaux français.
Aujourd’hui, le monde taurin souffre de bien des maux et s’interroge même sur sa propre passion. Aficionados et professionnels souvent doivent se battre contre l’ignorance et l’intolérance, mais font preuve de solidarité et d’engagement pour faire entendre leur liberté. Une seule catégorie semble donner l’impression de ne pas assumer ses responsabilités, celle des matadors de taureaux. Nous avons décidé que cela devait changer ! D’ailleurs le contexte actuel et l’image négative renvoyée par les ambassadeurs de notre profession (G10) nous encouragent à émettre le communiqué suivant.
Le 28 janvier 2012, au restaurant Casa Blanca de Nîmes.
L’ensemble des matadors de taureaux français en activité se sont réunis afin de créer l’association des matadors de taureaux français (AMTF). Cette association ayant pour membres fondateurs : Lionel Rouff (président), Swan Soto, Charlie Laloé, Jean baptiste Jalabert, Marc Serrano, Sébastien Castella (porte-parole du Sud-est), Julien Lescarret (secrétaire), Julien Miletto, Medhi Savalli, Jérémy Banti (trésorier), Jonathan Veyrunes, Camille Juan, Romain Perez, Marco Leal, Thomas Joubert, Patrick Oliver et Thomas Dufau (porte-parole du Sud-ouest), a pour but de promouvoir la tauromachie française et ses acteurs, d’en assurer son développement, et de défendre les valeurs qui la caractérisent.
- Dans un premier temps, l’assemblée constitutive souhaite créer une entité crédible aux yeux du monde taurin et s’appuyer sur une base de jeunes matadors de taureaux en activité souhaitant lutter pour leur condition de manière collective, et n’ayant d’autres préoccupations que celles de l’arène.
-Dans un second temps, réunir autour d’elle toutes les forces françaises en présence (anciens matadors de taureaux, divers professionnels, aficionados, personnalités de tous horizons…), s’inscrire dans la durée, en toute transparence et s’unir aux énergies déjà fédérées en France (Observatoire culture taurine, union des clubs taurins Ricard, UVTF…).
-Dans un troisième temps, devenir une nouvelle vitrine dont la tauromachie française a besoin pour faire face aux anti-taurins et contribuer à l’émergence de futurs toreros en apportant son soutien et son expérience.
-Dans un quatrième temps, lutter pour l’amélioration de ses conditions de travail et aider à une meilleure reconnaissance du statut de ses membres.
1 commentaire:
Comme pour les moteurs, le quatrième temps est sans doute le plus important!
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